Interview d’une Girls in Chablais confinée : YogisaLife professeur de yoga à Thonon
Isabelle est professeur de yoga à Thonon les bains. Elle donne des cours en entreprise, des cours particuliers et semi-particuliers à domicile et, quand le temps s’y prête, en extérieur.
La situation actuelle a stoppé net son activité, mais Isabelle s’adapte et apprend à vivre autrement. Elle raconte son confinement dans l’interview qui suit.
Une chose qui a vraiment changé pour toi pendant ce confinement ?
Isabelle : « Je peux vraiment prendre le temps. »
Tu as pris l'habitude de faire quoi à manger ? Partage ta petite recette préférée.
Isabelle : « J’ai pris l’habitude de faire de la cuisine avec peu d’ingrédients. Je fais en sorte d’utiliser tous les restes et même des choses que je mettais au compost avant, comme les fanes de radis. J’ai d’ailleurs une bonne petite recette de soupe. »
Qu'est-ce qui est le plus dur/qu'est ce qui te manque le plus ?
Isabelle : « Comme pour tout le monde, ne pas pouvoir partir voir ma famille et ne pas voir mes amis. Et aussi, ne pas aller en montagne et donner de cours au bord du lac. »
Quelle est ton activité favorite de la journée ?
Isabelle : « Mon activité favorite, je dirais le moment où je vais au garage faire un peu de sport. Corde à sauter, roller… C’est fou comme un endroit aussi peu agréable peut devenir chouette, quand on n’a plus que ça comme terrain de jeu. »
#SansFiltresConfinement si tu devais choisir :
- Ménage ou repassage ? Ménage
- Lit ou Canapé ? Lit
- Balcon ou Jardin ? Jardin, même si j’ai ni l’un ni l’autre
- Grasse matinée ou réveil programmé ? Réveil programmé
- Seule ou accompagnée ? Accompagnée
Comment vois-tu la suite à partir du 11 Mai ?
Isabelle : « J’espère qu’on sera plus respectueux les uns des autres et aussi vis-à-vis de la nature, pour une société un peu plus harmonieuse. »
Un message à faire passer ?
Isabelle : « Bravo et merci à toutes celles et ceux qui se démènent contre ce virus, à toutes les personnes qui continuent de rendre la vie plus agréable pour tous. On a vu beaucoup de solidarité, de prise de conscience et j’espère que c’est un effet secondaire qui perdurera avec le temps. »