Maeva Guinot cette Girls in Chablais passionnée de rallye automobile
Le monde de l’automobile n’est pas réservé qu’aux hommes.
L’odeur de l’essence, les gros moteurs, les pointes de vitesse, ça plaît aussi aux femmes.
Dans cet univers (que l’on pense fermé), Maeva a su s’imposer pour vivre au grand jour son histoire d’amour avec la mécanique.
Rencontre avec une Girls in Chablais qui a un sacré coup de volant.
Vivre de sa passion pour l’automobile, c’est possible
Maeva est une jeune Chablaisienne de 22 ans. Son parcours est atypique.
Au départ, elle s’est orientée vers le médical. Un choix pas vraiment assumé. Car l’appel du bonheur est ailleurs.
Durant ses années lycées, elle rencontre son meilleur ami. Il lui fait découvrir le monde de l’automobile.
Un véritable coup de cœur, une évidence.
Mais son entourage tente de la dissuader, elle se reporte donc sur les métiers médicaux.
Et puis un jour, un peu par hasard, elle décroche un stage dans une concession automobile.
Maeva devait occuper un poste de vendeuse, elle passera le plus clair de son temps du côté des réparations et de l’entretien avec les mécanos.
Convaincue par ce qu’elle a vu durant son stage, elle réussit à obtenir l’autorisation de sa mère pour débuter une formation d’apprentie mécanicienne.
A l’heure actuelle, la jeune mécanicienne travaille dans l’atelier Express d’une concession Chablaisienne : elle s’occupe notamment des freins, des pneumatiques, de l’entretien des véhicules.
Par la suite, Maeva souhaite se spécialiser dans les moteurs.
D’ailleurs à partir du mois de Septembre, elle va intégrer un atelier grosse mécanique.
Cette passion pour l’automobile va même pousser la jeune femme à s’intéresser au Rallye…
Copilote au féminin
C’est avec son meilleur ami que Maeva découvre le monde merveilleux du rallye.
Les moteurs qui grondent, la poussière, la compétition, l’adrénaline qui monte…
En seulement quelques mois, la jeune passionnée passe de son canapé au baquet de copilote.
Un rôle avec de très grosses responsabilités.
Sans lui, le pilote est aveugle.
Maeva doit donc rapidement apprendre. Mais comment faire ?
Eh bien ça s’apprend sur le tas !
On monte dans une voiture de rallye, on se lance sur la route, et on prend note de tout ce que nous dit le pilote.
Mais ça ne s’arrête pas là, car le copilote doit aussi gérer : l’administratif, les relations avec les directeurs de cours, les assistances, le bon fonctionnement du véhicule…
Et la plupart des gens pensent qu’il suffit de poser ses fesses dans le siège passager.
Le Rallye, c’est tout un monde, un monde étonnant avec beaucoup d’entraide et d’amitié. Il faut le vivre pour le croire.
Cependant, la route qui mène jusqu’aux épreuves est longue et coûteuse : il faut constamment chercher des sponsors et mettre en place des actions pour récolter des fonds.
Dans cet univers très masculin, Maeva a rapidement su s’imposer et se faire une place pour devenir une copilote au féminin.
Vivre de sa passion n’a pas de prix, Maeva l’a bien compris !
Et quand on aime autant la mécanique, on rêve forcément d’un certain modèle de voiture.
Pour Maeva, c’est la R5 Turbo 2 : “elle a le cul du diable” ...